Des « trucs » : les miens ; les autres prêtres en ont certainement d’autres. Et vous aussi. Ceux que je vais dire sont mes trucs « à moi ».
- Il ne faut pas les prendre tous, mais l’un ou l’autre maintenant. Et dans quelque temps, un autre, puis un autre …
- Ils sont là pour aider non pas à dire des prières – vous savez en dire aussi bien que moi – mais pour favoriser un état de prière. Car il ne suffit pas de dire des prières pour prier.
Les gestes
« Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. »
A quelle vitesse avons-nous dit ce signe de croix ?
Pourquoi le dire vite ?
Pas de théâtralisation, mais le dire comme une prière et non pas comme une simple introduction à la prière.
Nos gestes sont-ils beaux ?
Comment communier ? Difficile en ce moment avec le masque. Mais on peut peut-être améliorer le geste et non pas manger dans sa main, ce qu’on ne fait probablement pas chez soi.
Le corps
Etre bien assis, ou bien debout, ou bien à genoux.
L’attitude du corps est une prière : se présenter correctement devant le Seigneur. Alors évidemment on fait ce qu’on peut avec le corps qu’on a !
A genoux : mettre un coussin sous ses genoux pour penser à la prière et pas à ses genoux (St Thomas d’Aquin)
Assis : mettre son corps en silence (dans la mesure du possible quand on a mal quelque part).
Le silence
- Après le signe de croix, prendre un court passage d’évangile (celui du jour ou du dimanche précédent …) : laisser la parole au Seigneur avant de parler. Le Notre Père est fait de deux parties : 1ère partie pour le Seigneur (le nom, le règne, la volonté) ; 2ème partie : pour nous.
- Mettre du silence par notre corps (on vient de le voir) ; mettre du calme et du silence dans notre élocution.
Les distractions
Au moins deux sortes de distractions :
- Celles qui nous viennent de nous.
= ou bien je les entretiens
= ou bien je les offre : Seigneur je viens de penser qu’il faut que j’achète du pain pour le dîner, je t’offre cette pensée POUR PENSER A TOI !
Je me sers de cette distraction pour me tourner vers le Seigneur.
- Celles qui me viennent du Seigneur : une personne pour qui prier, une action de grâce, une demande de pardon …
Le temps et les moments
- Utiliser les temps perdus : dans le métro ou le bus
- Utiliser les événements de la journée : avant ou après un coup de fil, en préparation d’une rencontre ou d’un travail (un simple : « Seigneur, je te confie ce temps. »)
- Le minutage : décider d’un temps précis / le tenir jusqu’au bout, même dans la sécheresse.
- Le matin : signe de croix tout de suite en se levant
- Le soir :
Mauvaise succession : repas / toilette / lecture / prière (on s’endort dessus)
Meilleure succession : repas / toilette / prière / lecture / signe de croix
- Les grands temps de prière : peut-être une fois par semaine / une retraite par an
- Attention aux vacances !
NB :
Le dimanche
- Un ou deux jours avant : lire les textes bibliques. Si on a le temps, les annoter.
- Préparer une (ou deux) intention qu’on dira, mentalement, au moment de la Prière universelle
- Aider les enfants à faire la même chose.
- Proposer à un voisin handicapé, un ami solitaire … de l’emmener à la messe. Proposer à son enfant de faire de même pour un de ses amis.
- Prévoir de porter la communion, après la messe, à quelqu’un qui ne peut se déplacer.
Père Jean-Paul
Ah oui, c’est bien toi .. Je vais imprimer tous ces conseils!
Malgré mon grand âge j’en ai en encore besoin
Merci
A bientôt, j’espère
Lydie
Bonjour père Jean Paul, sourires aux lèvres je vous retrouve fortement dans tous ces conseils.
Merci. Ils seront appliqués.
Bien à vous.