Homélie du 32ème dimanche Année A

8 novembre 2020     32ème dimanche Année A

Sg 6,12-16     Ps 62     1 Th 4,13-18     Mt 25,1-13

Je pense, sans grand risque d’erreur, que vous connaissez tous cette parabole. Quand j’étais gamin, on l’appelait la parabole des vierges sages et des vierges folles. Grâce aux progrès de la psychiatrie, le mot folie a pris un sens beaucoup plus précis, si bien que de « folles », les premières jeunes filles sont devenues « insouciantes » et les autres « prévoyantes ».

Avec cette parabole, l’évangile selon St Matthieu en est arrivé au chapitre 25 qui fait partie du dernier grand discours de Jésus avant le drame de la Passion qui sera raconté à partir du chapitre 26. Du point de vue liturgique, nous approchons de la fin de l’année chrétienne : dans quinze jours, nous fêterons le Christ roi de l’univers ; dans trois semaines, nous commencerons une nouvelle année avec le premier dimanche de l’Avent. Voilà pourquoi il nous faut accueillir avec reconnaissance la dernière phrase de notre évangile : « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »

En lisant et relisant notre parabole, j’ai été frappé par un détail, comme cela arrive souvent quand on lit et relit un texte. Ce détail a tourné en rond dans ma tête et je me suis dit qu’il y avait certainement là une richesse à découvrir. Ce détail est celui-ci : « Au milieu de la nuit … ».

Le milieu de la nuit : ce moment particulier qui est en même temps minuit et zéro heure.

Au milieu de la nuit : moment particulier où s’achève un jour qui ne reviendra plus pour que commence un nouveau jour.

Ce milieu de la nuit qui évoque le sommeil pour celles et ceux qui ont le bonheur de pouvoir dormir. Le sommeil est présent dans la Bible depuis le mystérieux sommeil d’Adam qui laissa jaillir Eve de son côté, jusqu’au sommeil de Joseph qui accueille l’enfant né de son épouse par la grâce de l’Esprit.

Au milieu de la nuit, nous fêtons la naissance de Jésus. La liturgie utilise un verset splendide du livre de la Sagesse pour ouvrir la messe de Noël. Je cite : « Alors qu’un silence paisible enveloppait toutes choses et que la nuit parvenait au milieu de sa course rapide, du haut des cieux, ta Parole toute puissante s’élança du trône royal. » (Sg 18,14) La Parole de Dieu s’élance vers nous depuis son trône royal ; mais, comme le dit Paul aux chrétiens de la ville de Philippe (Phi 2,6-7), le Verbe de Dieu – lui qui était l’égal de Dieu – s’est dépouillé de son rang pour prendre la condition de serviteur et devenir semblable aux hommes : et Jésus naît de Marie dans la nuit des bergers et des anges.

Au milieu de la nuit : moment particulier où, comme pour un passage de témoin dans une course, le jour qui finit transmet de manière mystérieuse la lumière au jour qui commence.

C’est au milieu de la nuit, la nuit sainte du sabbat de la fête juive de la Pâque, que Jésus passe de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière. Chaque année, le samedi saint, nous entrons dans l’église sombre, dans la nuit de la foi. Nous avançons derrière la flamme du cierge pascal qui distribue peu à peu le feu à nos cierges, et nous chantons : « Joyeuse lumière, splendeur éternelle du Père, saint et bienheureux Jésus-Christ ! »

Et voici qu’au milieu de la nuit un cri s’élève : « Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre. » Qui pousse ce cri ? Jésus ne le dit pas. Souvent, cette tournure impersonnelle est une forme de respect pour désigner Dieu. Si cela est exact, c’est Dieu lui-même qui nous crie : « Sortez à la rencontre de l’époux que j’ai choisi pour vous. N’ayez pas peur de la nuit : c’est la nuit de la Rencontre. » Toutes les nuits, depuis celle de la Création jusqu’à celle de la Rédemption, sont là pour nous dire : « Sortez à la rencontre de l’époux ». Sortons de nous-mêmes, sortons de notre sommeil, sortons de nos routines pour nous précipiter vers Celui qui vient vers nous. Car il vient, il ne cesse de venir depuis la nuit de Noël. Le Dieu qui est le nôtre est un Dieu qui vient, pas un Dieu qui reste caché dans son ciel.

Il vient pour des épousailles. « Dieu … a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. » (Jn 3, 16) Jésus est l’époux promis au monde entier et à chacun de nous. Car la vie chrétienne n’est pas une vie de loi et de préceptes moraux : c’est une vie d’union avec le Christ. Une union dans la nuit de la foi avant qu’elle devienne totale et définitive « dans la salle de noces » du royaume.

Au milieu de la nuit, au milieu de nos nuits, la nuit du confinement, la nuit de la santé, la nuit de la solitude, la nuit de la peur, la nuit du manque de travail, la nuit des relations familiales, il est possible que nos lampes vacillent et peut-être même s’éteignent. Mais c’est dans la nuit qu’il est beau de croire en la lumière, comme l’écrit si joliment Edmond Rostand. Et même si nos lampes se sont éteintes, le Christ est venu les rallumer, et les rallumer sans cesse. Car il n’est pas venu pour condamner le monde mais pour que le monde soit sauvé par lui. (Jn 3,17) Pourquoi voudrait-il condamner celles et ceux qu’il vient épouser, même au milieu de leurs nuits ?

Père Jean Pierre Cazes

Homélie de la Toussaint

Solennité de la Toussaint 2020

Lectures : Ap 7,2-14 ; Ps 23 ; 1 Jn 3,1-3 ; Mt 5,1-12

Dans le livre de l’Apocalypse, nous entrevoyons une foule immense de saints de toutes nations, races, peuples et langues, se tenant debout devant le trône de Dieu et devant l’Agneau, revêtus de robes blanches et portant les palmes de la victoire à la main. Ce scénario représente l’adoration du Dieu Très-Haut. La solennité de la Toussaint que nous fêtons aujourd’hui manifeste l’élévation de l’Église des saints vers le Ciel et lui confère une dimension d’éternité.

Mais cette élévation lumineuse semble obscurcie en ce moment par la seconde vague de contamination du Covid qui nous replonge dans le confinement et par le massacre d’innocents qui priaient leur Seigneur il y a quelques jours dans une église de Nice. Ce regard vers le ciel semble bientôt nous abaisser vers la terre, quand demain nous célébrerons une dernière messe pour commémorer nos fidèles défunts, ces êtres qui nous sont chers et qui sont morts tout au long de l’année, tout particulièrement ceux qui ont succombé à la pandémie ou qui sont morts au printemps dernier dans l’enfermement et la solitude la plus inhumaine des maisons de retraite. Avec le changement d’heure récent, la précocité de la nuit et l’approche de l’hiver nous apparaissent aussi comme des signes de mort. Cependant évoquer la mort le 2 novembre au lendemain de la fête glorieuse de la Toussaint ne signifie pas vivre la mort comme une condamnation, mais la vivre comme un passage qui nous fait vivre en plénitude la vie éternelle déjà reçue au baptême. Dans trois semaines enfin, en la solennité du Christ-Roi de l’univers, nous achèverons l’année liturgique et nous insisterons sur la récapitulation de tous les temps dans le Christ.

En fêtant aujourd’hui tous les saints officiels ou inconnus, nous voulons célébrer Dieu et sa gloire. Une des prières eucharistiques adresse à Dieu cette parole : « Toi qui es vraiment saint, toi qui es la source de toute sainteté, Seigneur, nous te prions. » Dieu seul est saint. Il a déjà manifesté sa sainteté dans le passé, dans de majestueuses théophanies, comme au mont Sinaï dans le buisson ardent ou à l’intérieur du temple de Jérusalem. La sainteté de Dieu exprime toute la richesse, toute la vie, toute la puissance et toute la bonté qui le distinguent du monde où nous nous trouvons. Pourtant puisque l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, l’homme est lui-même revêtu de cette sainteté et il la reçoit par participation. Sa vie acquiert donc un caractère sacré, que nul n’est en droit de soustraire, un caractère inaliénable qui va de sa conception à son terme. C’est pourquoi un meurtre est une atteinte à la sainteté de Dieu ; et c’est pourquoi le pape François plaide pour l’abolition universelle de la peine de mort. Personne ne peut s’arroger le droit de se prendre pour Dieu, qui est le seul maître de la vie et de la mort.

Pour un chrétien, c’est l’Esprit Saint qui au baptême produit en l’homme la sanctification de sa vie, dans laquelle il doit sans cesse se replonger et se renouveler. Le saint, c’est celui qui se laisse inonder, envahir par le Dieu saint, c’est celui qui est habité par l’Esprit de Dieu et qui devient un temple du Seigneur. Le saint n’est pas un héros inaccessible ou une vedette de spectacle, mais celui qui mène sa vie en communion avec Dieu dans la plus grande simplicité et souvent de façon effacée.

Il est vrai que certaines figures de saints nous frappent par leurs dons exceptionnels ou leurs talents de thaumaturge, comme saint Antoine du désert, qui au IIIème siècle, guérit à la manière de Jésus des personnes possédées par le démon, comme saint Martin de Tours, qui au IVème siècle guérit un paralytique, ou plus près de nous, comme le Padre Pio, qui au XXème siècle possédait le don d’ubiquité. D’autres saints cependant revêtent moins d’éclat, mais ont été de véritables lumières, là où ils se trouvaient, comme saint Jean de la Croix au XVIème siècle, qui traça la réforme de l’ordre du Carmel sur les routes d’Espagne, ou Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus au XIXème siècle, qui vécut au fond de son Carmel à Lisieux et fut pourtant déclarée patronne des missions. Il y a aussi près de nous le bienheureux Carlo Acutis, emporté par une leucémie foudroyante en 2006 à l’âge de 15 ans et béatifié à Assise il y a seulement 15 jours, parce que dès son plus jeune âge il avait un amour de l’eucharistie hors du commun, qu’il savait témoigner du Christ dans sa famille peu pratiquante et auprès de ses amis avec une audace inouïe et qu’il nourrissait les pauvres croisés sur son passage.

Ce qui anime la plupart des saints, c’est en fait l’expérience des béatitudes qui les a unis au plus haut point à Jésus. Tout être aspire au bonheur et cette aspiration est inscrite en son cœur. Mais tous les êtres n’ont pas la conscience éclairée du vrai bonheur auquel ils sont destinés par Dieu. Jésus, venu parmi nous, nous enseigne comment vivre le bonheur en communion avec Dieu son Père, le bonheur qui plaît à son Père. Justement les saints, d’une manière ou d’une autre, ont approché cette réalité spirituelle : c’est la pauvreté du cœur qui n’a d’autre richesse que celle du cœur de Dieu ; ce sont les larmes qui sont versées sur leur péché et qui accueillent la consolation du Père de toute miséricorde ; c’est la douceur du tempérament ou du caractère qui reçoit en échange de Dieu un espace de douceur ; c’est la faim et la soif de Dieu, car Dieu est leur seule justice ; c’est la miséricorde donnée aux autres qui leur ouvrent alors les portes de la miséricorde que Dieu veut leur donner ; c’est la pureté du cœur qui donne accès à la vision de Dieu ; c’est la recherche de la paix qui est une œuvre de Dieu ; c’est l’acceptation de l’épreuve, de la souffrance ou de la persécution, pour accompagner le fardeau porté par le crucifié.

Ces huit béatitudes sont huit expressions du bonheur authentiquement et pleinement vécu par Jésus lui-même. En prenant notre condition humaine, Jésus mène à sa perfection le chemin que tout être doit parcourir pour mener à bien son existence selon le projet de Dieu le Père. Ce chemin est un élan vers Dieu, et précisément le mot « heureux » signifie en hébreu « marcher droit devant soi » ou bien « progresser » ; d’ailleurs le traducteur et poète André Chouraqui traduit ce mot par « en marche ! » Ce mouvement de bonheur, qui fait vivre selon le bon vouloir du Père, introduit alors dans le royaume des Cieux, là où l’homme est consolé, rassasié, comblé de miséricorde et d’allégresse. L’homme et la femme n’ont donc d’autre but que la vision de Dieu qui est leur destinée pour l’éternité. Si ici-bas nous ne voyons Dieu qu’à travers le voile de la foi, le jour de sa manifestation pour chacun d’entre nous, nous le verrons face-à-face, tel qu’il est, comme l’écrit saint Jean dans sa première lettre. Par les fruits de justice que nous recueillons sur cette terre, par l’application que nous mettons à connaître, à servir et à aimer Dieu, nous préparons notre accès à la gloire du Ciel, où déjà nous précèdent ceux qui ont rougi leurs vêtements dans le sang de Jésus, l’Agneau, par le sacrifice de leur vie, et où nous précèdent ceux qui ont blanchi leurs vêtements dans une vie unie au Christ dans l’amour. Le monde a besoin de saints, pas seulement au Ciel, mais aussi sur la terre ; soyons de ceux-là ! Ce défi vous est lancé à tous, en particulier en ces temps difficiles. Il est lancé aux enfants, il est lancé aux jeunes, il est lancé aux adultes, il s’adresse aussi aux personnes âgées. Que chacun à sa place rivalise de zèle pour transformer notre monde qui donne la triste impression d’être mortifère !

Père Yvan Maréchal

Groupes de Partage

Les premiers chrétiens étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières

Actes 2,42

Les communautés paroissiales s’appuient sur de grosses structures et rassemblent de grandes assemblées. C’est pourquoi il est important que
chaque paroissien puisse vivre l’amour de Dieu, du prochain et de soi même, l’accueil et le soutien mutuels dans des petits groupes d’Église de
taille familiale (5 à 10 personnes) et en grandissant dans la foi trouver sa
place dans l’Église. Cette fraternité cherche à favoriser l’insertion dans
la grande communauté.

Monseigneur G. Daucourt avait lancé il y a plusieurs années les « Petites Communautés Fraternelles de Foi » dans le diocèse de Nanterre. Reprenons cette idée pour inscrire dans ce cercle toutes les équipes paroissiales existantes et pour inviter chaque paroissien à rejoindre ou à fonder une équipe de telle sorte que personne ne soit mis de côté.

À Saint-Pierre-Saint-Paul, il existe plusieurs groupes mensuels que
vous pouvez rejoindre dès maintenant ou plus tard dans l’année :

  • Les équipes de fraternité, où l’on lit la parole du dimanche, prie et
    s’édifie l’un l’autre ;
  • Le mouvement des Focolari fondé par Chiara Lubich (contacter
    Sylvie Mathey accueil@stpierrestpaul-courbevoie.diocese92.fr) ;
  • Les équipes Tandem pour les jeunes couples désireux de poursuivre la réflexion après la célébration de leur mariage autour de thèmes concernant la vie conjugale et familiale (contacter Claire et Olivier Stemler : claire.stemler@gmail.com) ;
  • Les groupes de Carême autour d’un thème spirituel (à partir du
    mois de février).

D’autres équipes sont en train de se constituer autour d’un parcours intitulé En chemin vers l’Essentiel et de nombreux paroissiens pourraient également les rejoindre. Il s’agit de 7 rencontres annuelles au sein d’une équipe fraternelle qui se réunit un soir par mois entre 20 h et 22 h maxi. Chaque participant s’engage à s’approprier avant la réunion le thème prévu par la lecture du parcours proposé et à vivre avec les autres participants une véritable expérience spirituelle de fraternité lors de la réunion et même au-delà.
Le but de ces rencontres n’est pas de faire entre tous un débat d’opinions, mais que chacun partage ce qui le touche le plus.
Le parcours rejoint 3 objectifs :

  1. Approfondir le Parole de Dieu ;
  2. Construire une communauté ;
  3. Devenir de plus en plus un disciple-missionnaire.

Les 7 thèmes traités sont les suivants :

  1. Mon attente, ma rencontre avec le Christ
  2. Pourquoi suis-je sur terre ?
  3. L’adoration / la prière
  4. La communion fraternelle
  5. La maturité
  6. Le ministère / le service
  7. L’évangélisation.

Nous lançons à tous les paroissiens un appel à rejoindre l’une ou
l’autre de ces équipes. Les inscriptions seront lancées aux sorties des
messes.

« Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste. » (Mt 20,4)

D’après la parabole racontée aujourd’hui par Jésus dans l’Évangile, dans le royaume des Cieux, des ouvriers sont embauchés pour travailler à la
vigne tout au long de la journée, de la première à la onzième heure, et le soir
venu chacun reçoit le même salaire, à la stupéfaction des premiers ouvriers embauchés dès potron-minet. Depuis 2000 ans, l’Église appelle les baptisés à participer activement à sa mission ; des hommes et des femmes, des saints et des mystiques, des éducateurs et des évangélisateurs, des visiteurs de malades et des serviteurs de la charité, des organisateurs autant que des êtres plus effacés, voire cachés, ont répondu à l’appel du Seigneur, ils ont retroussé leurs
manches, ils se sont donné le temps d’une formation et ils ont offert une part de leur courage et de leurs compétences. Les rôles de chacun sont différents, mais
Jésus précise que la récompense est la même pour tous : être associé à la joie du Ressuscité et à la vie éternelle.
Depuis le début du mois de septembre, je prends le temps de découvrir notre paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul et de rencontrer diverses personnes ou des groupes paroissiaux variés. Je suis loin d’avoir mesuré toutes les richesses qui se vivent chez nous et se poursuivront encore. Pourtant
j’entrevois déjà quelques besoins immédiats. Voici deux exemples : il me semble nécessaire de multiplier les petites équipes de fraternité, de prière et de formation autour de la Parole de Dieu et de la foi, de l’écoute et de l’échange
mutuels ; et il me semble également indispensable de développer davantage la
pastorale conjugale et familiale, en réfléchissant à la proposition des sacrements pour les enfants comme pour les adultes, à la fidélité des chrétiens dans leur démarche de foi et à l’accompagnement de toutes les étapes de la vie,
depuis la naissance jusqu’au temps du veuvage et de la mort comme événements spirituels. N’hésitez pas à rencontrer l’un ou l’autre prêtre de la paroisse pour lui faire part de vos questions et de vos propositions. Je compte
sur vous !
Père Yvan Maréchal

« Quel est donc celui-ci ? » (Mt 8,27)

Il y a 2000 ans, il n’était certainement pas facile d’approcher le Christ et les disciples n’ont pas compris aussitôt sa véritable identité. Il n’est pas plus simple aujourd’hui pour des paroissiens d’aller à la rencontre de leur nouveau curé et pour le curé d’apprivoiser ses paroissiens. Nous allons donc faire connaissance dans les semaines à venir. Je viens à vous tout simplement et tout humblement pour être votre pasteur, à la suite du père Georges, avec une seule intention : vous faire aimer Jésus !

Carte d’identité

Je suis né en 1962 dans une famille chrétienne, deuxième enfant d’une fratrie soudée de quatre. Élevé dans une ville de la banlieue sud, j’ai rejoint la capitale à l’âge adulte, Récemment, peu avant le 15 août dernier, j’ai perdu mon père que j’ai accompagné dans sa fin de vie provoquée par une leucémie. Mes parents venaient de fêter leurs 62 ans de mariage. Il est toujours douloureux de se séparer d’un être aussi cher et le deuil se fait dans la durée.

Après des études littéraires et une belle expérience de vie professionnelle, et à la suite d’une formation théologique et spirituelle au séminaire, j’ai été ordonné prêtre en 1991. C’est dans le diocèse de Paris, auquel j’appartiens, que j’ai passé le plus clair de mon ministère sacerdotal en paroisse. Spécialisé en études bibliques, j’ai formé parallèlement des générations de laïcs et de séminaristes et j’espère vous donner le goût de la parole de Dieu. Rattaché par une consécration à la spiritualité carmélitaine, l’oraison a une grande importance dans ma vie et je souhaite vous aider à être profondément contemplatifs, pour devenir pleinement actifs dans la société et vous donner au Seigneur ainsi qu’à vos frères et sœurs en Jésus.

Constat

La paroisse Saint-Pierre – Saint-Paul témoigne de la richesse de ses activités effectuées dans l’annonce de la Bonne nouvelle, dans la célébration des sacrements et dans les différents services aux personnes. Nous continuerons à dynamiser toutes ces activités et dans un esprit de créativité nous chercherons à susciter et promouvoir des réalisations nouvelles que l’Esprit Saint nous signifiera, afin d’aider chacun à croître comme disciple-missionnaire. Chaque membre de l’Église doit se considérer comme une pierre vivante nécessaire à la construction du royaume de Dieu, quels que soient son âge, sa situation et son implication. Certains paroissiens ont quitté le quartier et de nouveaux arrivent : qu’ils se sentent accueillis et trouvent leur place dans la communauté, prêts à s’y engager à leur tour.

Appel

Cette année de transition mettra l’accent sur l’appel. L’Église est une communauté de baptisés destinée à grandir dans la vie chrétienne. Puisse chacun personnellement se sentir vraiment appelé à vivre une rencontre vivante avec Dieu, à entretenir des relations fraternelles avec son prochain, à grandir dans la connaissance du Christ, à s’engager dans le service des autres, notamment des plus petits, et à annoncer l’Évangile autour de soi. Jésus dit un jour : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. » (Mt 9,37) Et il ajoute aujourd’hui dans l’évangile de Matthieu : « quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » (Mt 18,20)

Père Yvan Maréchal

Journées des fiancés, besoin de parrains et de serviteurs

Chaque année, 35 à 45 couples de fiancés préparent leur mariage dans notre paroisse. Ils sont accompagnés par un prêtre et ils participent à une session animée par des couples laïcs.

Depuis l’an dernier (2018-2019), Mgr Rougé, a décidé de leur proposer une journée de rencontre diocésaine, la journée des fiancés.

Sorte de JMJ des fiancés ou de FRAT du mariage. Cette journée est un moment privilégié pour :

  • « Faire église »,
  • Permettre au couple de découvrir ou redécouvrir l’Amour du Seigneur,
  • Découvrir toute la richesse du mariage quand il est placé sous le regard de Dieu.

Les fiancés auront le choix entre 2 journées : le samedi 21 novembre ou le samedi 31 janvier. Et Mgr Rougé espère réunir 300 couples de fiancés à chacune de ces journées !  

Pour chacune de ces journées, Mgr Rougé a besoin de 100 couples parrains, qui accompagneront chacun 3 couples de fiancés.

Nul besoin d’être des experts du mariage. Il suffira de témoigner très simplement du sens de votre engagement, de dire comment le Christ a fortifié votre amour et – peut-être – transformé votre vie de couple.

Mgr Rougé a aussi besoin de 100 serviteurs. Les serviteurs, ce sont ceux qui vont s’occuper de l’accueil, des repas, qui vont faire de cette journée une merveille d’organisation !

L’engagement demandé ne requiert qu’une ½ journée de préparation en plus de la journée des fiancés. Si vraiment vous avez adoré et que vous en redemandez, vous pourrez rebeloter le 2ème samedi mais pas plus parce que y’a pas.

Les dates à noter sont les suivantes :

  • La ½ journée de préparation : samedi 10 octobre de 17h30 à 22h30, à la Maison Diocésaine à Nanterre,
  • Première JDF samedi 21 novembre et seconde samedi 30 janvier au collège et lycée La Salle Passy Buzenval à Rueil Malmaison.

N’hésitez pas, venez ! Les couples qui ont participé à la première session en janvier denier ont fait des retours enthousiastes.

Si vous souhaitez vous engager plus dans l’accompagnement des fiancés au mariage, sachez que la préparation au mariage cherche un couple supplémentaire.

Cette activité prévoit trois à quatre week-ends de disponibilité dans l’année : vendredi soir, samedi soir et dimanche matin ou samedi en journée et dimanche matin. Les couples animateurs disposent d’un support très complet pour les aider.

C’est l’occasion de présenter les quatre piliers du mariage, de témoigner sur cet engagement sous le regard du Christ et de partager les expériences des fiancés et des couples formateurs.

 Notre participation au murissement de la réflexion des fiancés et leur reconnaissance sont très gratifiants. Les échanges avec ces couples, les autres couples animateurs et le prêtre sont une source d’enrichissement mutuel.  Nous vous invitons à venir partager ce plaisir à animer ces sessions.

Pour de plus amples informations sur les JDF et/ou CPM et pour ceux qui souhaitent s’inscrire, nous vous invitons à nous écrire à l’adresse mail suivante : CPM Saint Pierre Saint Paul <cpmstpierrestpaul@gmail.com>.

Informations pratiques

Journée des Fiancés et des Jeunes Mariés (JdF)

Pour 2020-2021 nous avons ouvert la JdF aux jeunes mariés de 2020 afin de permettre à tous les inscrits à la JdF du 28 mars 2020 qui a été annulée de participer (fiancés et parrains). Pour reporter son inscription utiliser ce lien spécifique.

Pour tous les autres, fiancés, jeunes mariés, parrains, prêtres, serviteurs, les inscriptions sont ouvertes

Inscription à la JdF du samedi 21 novembre 2020

Inscription à la JdF du samedi 30 janvier 2021

Formation ouverte aux couples parrains

Samedi 10 octobre 2020 : 17h30 – 22h30, Maison Diocésaine de Nanterre
Formation indispensable pour les couples parrains de la JdF 

s’inscrire

Lettre pastorale de Mgr Rougé

Au lendemain du confinement et de la Pentecôte, deux ans après sa nomination à la tête du diocèse de Nanterre, Mgr Matthieu Rougé, publie une lettre pastorale intitulée Un grand vent de liberté.

Datée du 1er juin 2020, quarantième anniversaire de la visite du Pape Jean-Paul II à Issy-les-Moulineaux (pour y rencontrer les évêques de France réunis au Séminaire Saint-Sulpice), cette lettre ouvre des perspectives missionnaires, à partir de l’expérience du confinement en particulier.

Elle se focalise sur trois dimensions de la vie de l’Eglise : la fraternité, l’intériorité et la créativité, tout en insistant aussi sur les vocations et la mission. Jalonnée par des séries de question, elle est destinée à favoriser la réflexion et l’engagement de toutes les forces vives de l’Eglise catholique dans les Hauts de Seine pour les mois qui viennent.

Horaires d’été

Messes

Le port du masque est obligatoire pour tous à partir de 11 ans.

La feuille de messe peut être téléchargée sur la page d’accueil du site :

Lundi
Mardi8h30
Mercredi 12h
Jeudi 19h dans l'église avec un temps d'adoration
Vendredi19h dans l'église avec un temps d'adoration
Samedi18h30(messe anticipée)
Dimanche9h30
11h
18h30

Secrétariat – accueil

Jusqu’au lundi 13 juillet

Horaires normaux

du mercredi 15 au jeudi  30 juillet

Accueil ouvert du mardi au vendredi (sauf le 31 juillet) de 14h à 17h

du 03 au 14 août

Accueil fermé

A partir du lundi  17 août

Reprise des horaires normaux