Il est temps…

Il est temps de regarder loin, quittant provisoirement les enjeux
d’organisation quotidiens, il nous faut absolument considérer les destinataires de l’Evangile. Il est donc temps de regarder à qui porter l’annonce du Christ. Si l’Evangile est fait pour nous, bien-sûr, le Christ compte aussi sur ses disciples d’aujourd’hui pour ne pas garder captif en eux cette Belle Annonce de l’Evangile.

Dans le monde qui est le nôtre, on ne peut plus simplement attendre
que nos contemporains viennent à nous, il nous faut susciter des occasions de rencontre. Autrefois dans un monde avec plus de repères chrétiens structurants, il y avait plein d’occasions pour que les français croisent la route du Christ et de l’Evangile. Aujourd’hui ce n’est plus beaucoup le cas. Alors on peut se désoler et être plein de rêvasseries et de nostalgie, ou bien faire comme les premiers disciples et tant d’autres chrétiens, depuis, à travers le monde en annonçant l’Evangile.
Pour la 3ème année nous voulons que la proposition du Parcours Alpha soit l’outil commun à tous les services de la paroisse, à tous les paroissiens, pour rejoindre ceux qui ne sont pas chrétiens ou ceux qui sont très loin du
christianisme, et pourtant curieux ou en attente d’en découvrir plus. Dites vous bien qu’il n’y a pas de chrétiens qui soient spécialisés ou députés pour cette tâche, si ce n’est vous. Si vous ne le proposez pas à votre voisin avec qui un jour vous aviez parlé du deuil de sa grand-mère, personne ne le fera. Le parcours commencera début janvier, il est donc temps d’inviter. Dans un 1er temps, il faudrait que chacun se prépare à inviter. Ce n’est pas rien ! Ce n’est pas facile et nous pouvons avoir un peu peur. Pourquoi ne pas porter cette mission de chaque baptisé au cœur de votre prière ? Prendre un temps de silence pour nous demander sous le regard du Seigneur : QUI pourrais-je inviter au prochain parcours ? Dans quel LIEU pourrais-je en parler ? (Entreprise, association, club de sport etc). Je peux écrire sur un post-it des prénoms éventuels ou bien des noms de lieux et les placer près de la croix chez moi …
Je prends le temps de prier spécifiquement pour les personnes que je
souhaite inviter. Comment je vais leur parler du parcours alpha de façon
simple, juste, adaptée à la personne :
Je pourrais essayer d’écrire une parole forte mais courte qui pourrait dire ce
que propose le parcours, et témoigner de ma foi aujourd’hui (en quoi elle me fait vivre, elle me donne de la joie ?)
Si vous avez déjà plein de belles initiatives personnelles, la paroisse vous
propose de vivre ensemble une expérience d’Eglise qui sort à la rencontre de ses voisins :

Chrétiens hors les murs

le samedi 14 décembre à 14h à la Maison Paroissiale.

Cela commencera par un temps de formation et de prière, puis nous irons en quelques carrefours importants de Courbevoie pour rencontrer les passants et les inviter aux célébrations de Noël et au Groupe Alpha. Nous nous retrouverons vers 17h pour rendre grâce et relire cette expérience. Pendant ce temps des paroissiens se relaieront dans l’église pour prier pour que le Seigneur soit bien au cœur de cette « sortie ». Notez bien la date !
Il est temps ! En ce dimanche du Christ Roi de l’univers, l’Eglise nous
invite à envisager l’humanité au pied de cette croix où le Christ a donné sa vie pour tous.


Père Georges Vandenbeusch

L’espérance des pauvres ne sera jamais déçue

[…] 6. Dans sa proximité avec les pauvres, l’Église découvre qu’elle est un peuple qui, dispersé parmi tant de nations, a pour vocation de ne faire sentir à personne qu’il est étranger ou exclu, car tout le monde est impliqué dans un chemin commun de Salut. La condition des pauvres nous oblige à ne pas nous éloigner du Corps du Seigneur qui souffre en eux. Nous sommes plutôt appelés à toucher sa chair pour nous compromettre personnellement dans un service d’évangélisation authentique. La promotion sociale des pauvres n’est pas un engagement extérieur à la proclamation de l’Évangile, au contraire, elle montre le réalisme de la foi chrétienne et sa valeur historique.
L’amour qui donne vie à la foi en Jésus ne permet pas à ses disciples de se replier dans un individualisme asphyxiant, caché dans des segments d’intimité spirituelle, sans aucune influence sur la vie sociale (cf. Exhort. ap. Evangelii Gaudium, n. 183).


7.« L’option pour les plus petits, pour ceux que la société rejette et met de côté » (ibid., n. 195) est un choix prioritaire que les disciples du Christ sont appelés à poursuivre pour ne pas trahir la crédibilité de l’Église et donner une espérance effective à tant de personnes sans défense.
L’engagement des chrétiens, à l’occasion de cette Journée mondiale, et surtout dans la vie de tous les jours, ne consiste pas uniquement en des initiatives d’assistance qui, bien que louables et nécessaires, doivent viser à renforcer en chacun l’attention maximale qui est due à chaque personne en détresse.
L’espérance se communique aussi à travers la consolation, qui se réalise en accompagnant les pauvres, non pas pour quelque moment chargé d’enthousiasme, mais avec un engagement qui dure dans le temps. Les pauvres acquièrent de l’espérance réelle non pas quand ils nous voient gratifiés pour leur avoir donné un peu de notre temps, mais lorsqu’ils reconnaissent dans notre sacrifice un acte d’amour gratuit qui ne cherche pas à être récompensé.


8. Aux nombreux bénévoles, auxquels il revient souvent le mérite d’avoir senti en premier l’importance de cette attention aux pauvres, je demande de grandir dans leur dévouement. Chers frères et sœurs, je vous exhorte à chercher, avec chaque personne pauvre que vous rencontrez, ce dont elle a vraiment besoin ; à ne pas vous arrêter à la première nécessité matérielle, mais à découvrir la bonté qui se cache dans leur cœur, en vous faisant attentifs à leur culture et à leurs façons de s’exprimer, pour pouvoir entamer un véritable dialogue fraternel. Mettons de côté les divisions qui proviennent de visions idéologiques ou politiques, fixons le regard sur l’essentiel qui n’a pas besoin de beaucoup de mots, mais d’un regard d’amour et d’une main tendue. N’oubliez jamais que «la pire discrimination dont souffrent les pauvres est le manque d’attention spirituelle »

Extraits du Message du pape François pour la 3ème Journée Mondiale Des Pauvres

Je suis toujours une mission

C’est un mandat qui nous touche de près : je suis toujours une
mission ; tu es toujours une mission ; toute baptisée et tout baptisé est une
mission.
Celui qui aime se met en mouvement, il est poussé en dehors de lui même,
il est attiré et attire, il se donne à l’autre et tisse des relations qui
engendrent la vie.
Personne n’est inutile et insignifiant pour l’amour de Dieu. Chacun
d’entre nous est une mission dans le monde parce qu’il est fruit de l’amour de
Dieu […], Dieu ne se soustrait jamais au don de la vie, en destinant chacun de
ses enfants, depuis toujours, à sa vie divine et éternelle (cf. Ep 1, 3-6).

Extrait du message du pape pour le mois missionnaire extraordinaire


Connaître Jésus-Christ avec l’Église antique (MOOC du collège des Bernardins)

Les Bernardins proposent un MOOC (Cours en Ligne) sur les 4 premiers conciles oecuméniques qui ont posé des bases de la foi de l’Église. Un groupe s’organise dans la paroisse pour soutenir et réunir ceux qui souhaitent suivre ce MOOC. Il est animé par Thibaud Guespereau, séminariste ayant achevé sa formation.

QUAND ?

MOOC : Une vidéo de 30min est mise en ligne chaque semaine, à partir du 30 septembre jusqu’au 2 déc.

Groupe paroissial : Tous les 15 jours nous faisons le point sur les deux derniers cours: réponses aux questions et échanges. Première rencontre le mardi 15 octobre de 20h30 à 21h30 à la maison paroissiale, 4-6 rue st Thomas en Argonne. Les autres dates sont: 5 novembre (après les vacances) puis 12/11, 26/11 et 10/12.

COMMENT ?

L’inscription (gratuite) au MOOC se fait en ligne sur sinod.fr. Si vous avez des difficultés à créer votre compte demandez de l’aide à Thibaud qui anime le groupe tguespereau@gmail.com ou à l’accueil 01 47 88 43 03

Le discernement

Discerner comment voter aux élections européennes, discerner quelle
orientation prendre pour ses études ou professionnellement, discerner sa
vocation, discerner quelle attitude adopter avec ses enfants, discerner quelles priorités donner à sa paroisse… Les 9 dernières pages (chapitre 6) de
l’exhortation apostolique du pape adressée aux jeunes l’évoque et cela
pourrait nous inspirer pour relire cette année scolaire et préparer la suivante, en voici un extrait (n°279 à 282) :

Je rappelle que tout le monde, mais « spécialement les jeunes, sont
exposés à un zapping constant. Il est possible de naviguer sur deux ou trois écrans simultanément et d’interagir en même temps sur différents lieux virtuels. Sans la sagesse du discernement, nous pouvons devenir facilement des marionnettes à la merci des tendances du moment ». Et « cela devient particulièrement important quand apparaît une nouveauté dans notre vie et qu’il faudrait alors discerner pour savoir s’il s’agit du vin nouveau de Dieu ou bien d’une nouveauté trompeuse de l’esprit du monde ou de l’esprit du diable ».
Ce discernement, « bien qu’il inclue la raison et la prudence, il les dépasse parce qu’il s’agit d’entrevoir le mystère du projet unique et inimitable que Dieu a pour chacun […] Ce qui est en jeu, c’est le sens de ma vie devant le Père qui me connaît et qui m’aime, le vrai sens de mon existence que personne ne connaît mieux que lui ». Dans ce cadre, se situe la formation de la conscience qui permet au discernement de grandir en profondeur et dans la fidélité à Dieu. « Former la conscience est le cheminement de toute la vie, où l’on apprend à nourrir les mêmes sentiments que Jésus-Christ, en adoptant les critères de ses choix et les intentions de son action (cf. Ph 2, 5)».
Cette formation implique de se laisser transformer par le Christ, et elle est en même temps « une pratique habituelle du bien, vérifiée dans l’examen de conscience : un exercice où il ne s’agit pas seulement d’identifier ses péchés, mais aussi de reconnaître l’œuvre de Dieu dans sa propre expérience quotidienne, dans les événements de l’histoire et des cultures au sein desquelles nous vivons, dans le témoignage de tant d’hommes et de femmes qui nous ont précédés ou qui nous accompagnent par leur sagesse. Tout cela aide à grandir dans la vertu de prudence, en articulant l’orientation globale de l’existence avec les choix concrets, avec une lucidité sereine de ses dons et de ses limites».

exhortation apostolique du pape adressée aux jeunes – chapitre 6



Il vit!

Avec ce cri, nous avons la première et la plus simple expression de la Résurrection. « Christus Vivit » (Il vit, le Christ), est aussi le titre de l’exhortation apostolique que le pape François vient d’écrire en recevant les fruits du synode sur les jeunes qui s’est déroulé à Rome en 2018. En voici un court extrait sur « la jeunesse de l’Eglise », qui concerne tous le Peuple de Dieu et qui est idéal à lire en ce temps pascal où l’Eglise proclame qu’Il vit, le Christ !

Une Eglise qui se laisse renouveler

35. Demandons au Seigneur de délivrer l’Eglise des personnes qui veulent la faire vieillir, la scléroser dans le passé, la figer, l’immobiliser. Demandons-lui également de la délivrer d’une autre tentation : croire qu’elle est jeune parce qu’elle cède à tout ce que le monde lui offre ; croire qu’elle se renouvelle parce qu’elle cache son message et qu’elle imite les autres. Non ! Elle est jeune quand elle est elle-même, quand elle reçoit la force toujours nouvelle de la Parole de Dieu, de l’Eucharistie, de la présence du Christ et de la force de son Esprit chaque jour. Elle est jeune quand elle est capable de retourner inlassablement à sa source.

36. En tant que membres de l’Eglise, il est certain que nous ne devons pas être des personnes étranges. Tous doivent sentir que nous sommes frères et proches, comme les Apôtres qui « avaient la faveur de tout le peuple » (Ac 2,47; cf. 4, 21.33; 5,13). Mais, en même temps, nous devons oser être différents, afficher d’autres rêves que ce monde n’offre pas, témoigner de la beauté de la générosité, du service, de la pureté, du courage, du pardon, de la fidélité à sa vocation, de la prière, de la lue pour la justice et le bien commun, de l’amour des pauvres, de l’amitié sociale. »

exhortation apostolique écrite par le pape François à la suite du synode sur les jeunes qui s’est déroulé à Rome en 2018

Envie de baisser les bras ?

Un fils désespère de lui-même, de ce qu’il a fait, dans l’Evangile de ce dimanche. Il figure pour notre temps la revendication d’autonomie, de liberté quand celle-ci n’est que caprice égoïste.
Un père espère son retour sans se lasser : « comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou… ». Comme on est loin lorsque le péché domine ! Loin du Père, loin de
ce qu’on devrait être.
Dans le livret du CCFD pour sa campagne de carême nous pouvons
lire l’extrait qui suit du pape Jean Paul II en lien avec l’Evangile de ce
dimanche :

« Si l’on pense aux structures du péché qui freinent le développement des peuples les plus désavantagés du point de vue économique et politique, on aurait presque envie de baisser les bras face à un mal moral qui semble inéluctable. Beaucoup de personnes ressentent un sentiment d’impuissance et d’égarement face à une situation écrasante, qui paraît sans issue. Mais l’annonce de la victoire du Christ sur le mal nous donne la certitude que même les structures du mal les plus enracinées peuvent être vaincues et remplacées par des « structures de bien ».

Audience Générale de St Jean Paul II, Mercredi 25 août 1999.

Il y a plein d’autres occasions, d’autres lieux, où les « structures du
mal les plus enracinées peuvent être vaincues ». Je pense à notre pays, nos
lieux d’église, nos familles, notre existence elle-même. Les temps de
pénitence, de confessions sont les signes avant-coureurs non du naufrage de l’humanité qu’est le péché, mais de l’Espérance qui est la nôtre, de la
victoire du crucifié.

Envie de baisser les bras devant le mal à l’oeuvre ? Célébrons plutôt les bras ouverts du Père que constitue la célébration de la Réconciliation et de la Pénitence, les confessions (mercredi 10 avril à 20h30 par exemple).
Adoptons ainsi le regard du Père sur notre vie, c’est une vraie bouffée
d’Espérance.

Père Georges Vandenbeusch

Cyrille, Méthode et la mission

Jeudi dernier l’Eglise fêtait les saints Cyrille et Méthode. Depuis le
pontificat du pape Jean Paul II, ils sont devenus patrons de l‘Europe. En 1985, le pape consacrait une encyclique pour donner le sens et l’importance de l’oeuvre qu’ils ont entreprise au IX éme siècle chez les peuples slaves. Elle comporte une réflexion sur le lien entre chaque culture et l’Evangile, et donc sur l’effort constant que les chrétiens doivent vivre pour que l’annonce aujourd’hui rejoigne nos contemporains. Ils nous laisse l’exemple d’un regard d’une particulière bienveillance pour toute culture que l’on doit rejoindre :

11. Pour traduire les vérités évangéliques dans une langue nouvelle,
ils durent faire en sorte de bien connaître le monde intérieur de ceux auxquels ils avaient l’intention d’annoncer la Parole de Dieu avec des images et des concepts qui leur fussent familiers. Introduire correctement les notions de la Bible et les concepts de la théologie grecque dans un contexte très différent d’expérience historique et de pensée, cela leur parut une condition indispensable à la réussite de leur activité missionnaire. […] Ce fut un effort véritablement digne de l’esprit missionnaire que de se familiariser avec la langue et la mentalité des peuples nouveaux auxquels on apportait la foi,
comme fut également exemplaire la détermination avec laquelle furent assimilées et assumées vraiment toutes les exigences et les attentes des peuples slaves. Le choix généreux de s’identifier à leur vie et à leur tradition, après les avoir purifiées et éclairées par la Révélation, fait de Cyrille et Méthode de vrais modèles pour tous les missionnaires […].
La communion parfaite dans l’amour préserve l’Eglise de toute forme de particularisme et d’exclusivisme ethnique ou de préjugé racial, comme de toute arrogance nationaliste. Une telle communion doit élever ou sublimer tous les sentiments purement naturels qui se trouvent légitimement dans le cœur humain.

18. L’Evangile ne conduit pas à appauvrir ou à effacer ce que tous les
hommes, les peuples et les nations, toutes les cultures au long de l’histoire, reconnaissent et réalisent comme bien, comme vérité et comme beauté. Il pousse plutôt à assimiler et à développer toutes ces valeurs : à les vivre avec générosité et dans la joie, à les parachever à la lumière exaltante et mystérieuse de la Révélation.

Extraits de l’encyclique SLAVORUM APOSTOLI du pape Jean Paul II (1985)

Nous pourrions ainsi nous demander comment nous sommes attentifs à « bien connaitre le monde intérieur » de nos différents contemporains ?

Le baptême de Jésus et le nôtre

Pour ne pas sous-évaluer la grâce baptismale que l’Esprit Saint a placée dans le cœur de notre peuple

Extrait de la lettre ouverte du pape François au peuple de Dieu

La « grâce baptismale » c’est le don que Dieu nous a fait à notre baptême de
devenir fils ou fille de Dieu pleinement, dans un lien exclusif à Jésus Christ le Fils Unique. Quel don, quelle chance, quelle grâce !
Il y a pourtant tant de situations dans notre vie, y compris à Courbevoie, dans lesquelles nous n’en tirons pas toutes les conséquences :
Quelqu’un est appelé pour le catéchisme- « je ne suis pas capable ».
Quelqu’un est appelé pour donner la communion- « je ne suis pas digne ».
Quelqu’un est appelé pour annoncer l’Evangile – « je ne saurai pas faire ».
Pour inviter au groupe Alpha – « je ne suis pas légitime ».
Pour lire le dimanche – « je ne l’ai jamais fait ».
Pour accueillir – « il y a tant de gens mieux à même de le faire ».
Cela peut aller jusqu’à ne pas prendre ses responsabilités en des cas décisifs ou graves de la vie de l’Eglise, en pensant que l’on n’est pas légitime, alors que la consécration primordiale c’est ce don du baptême. Bien sûr, il peut-être parfois question de compétences, mais j’ai bien peur qu’ il y ait bien plus : comme un soupçon qui diminue le don de Dieu lui-même fait à chaque baptisé, comme une automutilation de sa dignité propre de fils de Dieu par adoption.


…il est nécessaire que chaque baptisé se sente engagé dans la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tant besoin. …Il est impossible d’imaginer une conversion de l’agir ecclésial sans la participation active de toutes les composantes du peuple de Dieu. Plus encore, chaque fois que nous avons tenté de supplanter, de faire taire, d’ignorer, de réduire le peuple de Dieu à de petites élites, nous avons construit des communautés, des projets, des choix théologiques, des spiritualités et des structures sans racine, sans mémoire, sans visage, sans corps et, en définitive, sans vie. Cela se manifeste clairement dans une manière déviante de concevoir l’autorité dans l’Eglise – si commune dans nombre de communautés dans lesquelles se sont vérifiés des abus sexuels, des abus de pouvoir et de conscience – comme l’est le cléricalisme, cette attitude qui « annule non seulement la personnalité des chrétiens, mais tend également à diminuer et à sous-évaluer la grâce baptismale que l’Esprit Saint a placée dans le cœur de notre peuple.Extrait de la lettre ouverte du pape François au peuple de Dieu


Fête du Baptême de Jésus et du don qui nous est fait, que nous ne devrions pas diminuer et sous-évaluer !