(Phi 1,6), extrait de la 2éme lecture
Pourquoi nous appeler à la conversion, pourquoi nous appeler à évangéliser, si ce n’est pour honorer ce « si beau travail » que Dieu a commencé en nous. De cela nous ne sommes pas les propriétaires. La conversion n’est en fait qu’une réponse à quelque chose qui la précède : ce véritable travail que Dieu a commencé en nous. Si Jean le baptiste proclame un baptême de conversion, c’est qu’il est bien conscient de ce don préalable, ce « si beau travail » de Dieu en l’homme, et la possibilité de tout gâcher, d’enlaidir que l’on nomme péché. C’est pourquoi l’Avent, votre Avent, peut-être une chance, une grâce pour ouvrir les yeux, non pas d’abord sur le désastre du gâchis et du péché, mais surtout et d’abord sur l’ampleur du travail de Dieu. C’est à la mesure du don de Dieu que nous considérons le péché. Paul invite les philippiens à voir, à toucher du doigt ce travail de Dieu. Et Dieu sait qu’Il travaille « BEAU » ! Paul précise que nous ne sommes encore que du côté des commencements, et que Dieu est en quête de notre participation, de notre réponse. D’une certaine façon nous n’avons pas le droit d’arrêter la course du don de Dieu en nous et chez nos frères. Pour qui veut considérer sérieusement la Grâce, les grâces qui lui sont faites, reconnaitra aisément qu’il est débordé. Le don de Dieu agit par débordement. Tr ès modestement la proposition du groupe Alpha ne veut prendre au sérieux que cela, pour ceux qui se savent dépositaires et non pas propriétaires de la Grâce de Dieu en eux. Témoins de ce si beau travail proposons alpha !
Père Georges Vandenbeusch