Un sacrement mal connu…
Autrefois donné à l’article de la mort – d’où son nom d’extrême-onction –, le sacrement des malades est l’onction donnée à toute personne fragilisée dans sa santé, qui souhaite rencontrer le Christ dans cette épreuve. L’état de maladie et même de vieillesse n’est pas seulement une épreuve pour la santé mais aussi une épreuve pour la vie spirituelle.
C’est Jésus qui s’approche du malade pour lui dire combien il est important à ses yeux : « Il les touchait, leur imposait les mains, leur pardonnait et ils étaient guéris. »
En accomplissant les gestes de l’onction sainte, de l’imposition des mains, le prêtre s’inscrit dans une tradition qui remonte au temps du ministère de Jésus-Christ. Demander et recevoir l’onction des malades est une démarche d’Église. C’est l’Église toute entière qui recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu’Il les soulage et les sauve. Ils apportent ainsi leur part pour le bien de tous.
Un grand amour m’attend…(Saint Jean de la Croix)
Ce qui se passera de l’autre côté
Quand tout pour moi
Sera basculé dans l’éternité…
Je ne le sais pas !
Je crois, je crois seulement
Qu’un grand Amour m’attend.
Je sais pourtant qu’alors, pauvre et dépouillé,
Je laisserai Dieu peser le poids de ma vie.
Mais ne pensez pas que je désespère…
Non, je crois, je crois tellement
Qu’un grand Amour m’attend.
Maintenant que mon heure est proche,
Que la voix de l’éternité m’invite à franchir le mur…
Ce que j’ai cru, je le croirai plus fort
Au pas de la mort.
C’est vers un amour
Que je marche en m’en allant.
C’est dans son Amour que je tends les bras,
C’est dans la vie que je descends doucement.
Si je meurs, ne pleurez pas,
C’est un Amour qui me prend paisiblement.
Si j’ai peur… et pourquoi pas ?
Rappelez-moi souvent, simplement,
Qu’un Amour, un Amour m’attend.
Mon Rédempteur va m’ouvrir la porte
De la joie, de sa lumière
Oui, Père : voici, je viens à toi.
Comme un enfant, je viens me jeter dans ton Amour,
Ton Amour qui m’attend.
L’onction des malades est proposée comme un soutien moral et spirituel aux malades, aux personnes âgées dont les forces sont diminuées.
Lorsque ce sacrement est célébré au domicile d’un malade, le rituel comporte bien des variantes en fonction de l’état de santé du malade ou de la composition de l’assistance. Il peut aussi être célébré d’une façon solennelle et communautaire à l’occasion de pèlerinages, mais également dans des assemblées liturgiques paroissiales. Cet usage manifeste que les chrétiens malades, infirmes ou âgés ont un rôle à remplir dans la vie de l’Église par le témoignage de leur foi et par l’offrande de leurs souffrances. Dans tous les cas les rites essentiels, imposition des mains et onctions d’huile sont préparés et prolongés par diverses prières.
N’hésitons pas à proposer l’onction des malades… et à la demander pour nous-mêmes en cas de maladie ou d’opération grave.
Une célébration communautaire de ce sacrement a également lieu chaque année.
Renseignements auprès du secrétariat de la paroisse
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